Introduction à mon approche en développement personnel basée sur la vertu

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« Les Ailes de la Vertu »

Introduction

« Il y a très longtemps dans un petit village, vivait un petit garçon très intelligent et très curieux. La journée il aidait son père à cultiver la terre et soigner les bêtes et le soir il s’installait aux pieds de sa grand-mère qui lui contait les légendes populaires. Ce petit garçon aimait observer la nature et rapporter à sa grand-mère ses observations et ses questionnements. Un soir il lui demanda pourquoi les humains ne pouvaient pas voler comme les oiseaux. La grand-mère lui sourit et répondit avec assurance : « Tu peux voler mon petit ! ». Le garçon écarquilla ses yeux qui se mirent à briller à la lueur de la lampe à huile de la maisonnette. « Mais comment ? », lui demanda-t-il avec tout l’intérêt du monde. « Continue à observer les oiseaux répondit-elle, et tu trouveras la réponse par toi-même ». C’est ainsi que le garçon se mit à observer les oiseaux. Il se dit que c’était probablement leurs plumes qui leur permettaient de voler. Il passa donc de longues semaines à ramasser des plumes d’oiseaux pour en fabriquer deux grandes ailes. Il varia les plumes selon les sept espèces d’oiseaux de sa région : Le cygne, le moineau, l’oiseau jardinier, l’aigle, le merle, le quetzal et le colibri.

A la fin de l’été ses deux ailes étaient enfin prêtes. Bien qu’il fût courageux, il ne monta pas bien haut pour tester son premier vol. Quelque chose lui disait que ces ailes ne le porteraient pas longtemps.

C’est exactement ce qu’il constata lorsqu’après le dixième essai il retombait toujours la tête la première deux mètres plus bas.

Il retourna déçu chez sa grand-mère qui en souriant lui dit : « Mon petit, tu n’as pas assez observé les oiseaux. Je vais te donner un indice, observe leur façon de vivre et non leur technique. Tu es un humain et non pas un oiseau. Tu n’as pas d’ailes mais tu as un cerveau bien plus ingénieux ».

Dès le lendemain matin le petit garçon retourna observer les oiseaux. Cette seconde observation dura plus longtemps que la première. Bien plus longtemps. Si longtemps que lorsqu’il apprit enfin à voler, il était devenu un homme et sa grand-mère l’avait quitté depuis plusieurs années déjà.

Il cueillit alors un beau bouquet de fleurs sauvages, ces mêmes fleurs qu’il aimait tant lui offrir de son vivant, et s’en alla les déposer sur sa tombe. En lui exprimant toute sa gratitude il lui murmura : La route était longue mais j’y suis enfin. J’ai fait pousser des ailes tout au fond de mon être. J’y ai semé la foi du merle, le courage du moineau, le détachement du quetzal, la passion de l’oiseau jardinier, la pureté du cygne, la vision de l’aigle et l’espérance du colibri. A chaque nouvelle éclosion je me sentais devenir de plus en plus léger. Aujourd’hui chaque instant de ma vie est un nouvel envol qui me rapproche encore et toujours plus du soleil où je ne craindrais pas d’y bruler mes ailes. Merci grand-mère. »

 


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